Septembre marque souvent un nouveau départ, et nombreux sont ceux qui en profitent pour instaurer de nouvelles habitudes. Mais pourquoi ce mois, plutôt qu’un autre, favorise-t-il nos résolutions ? Découvrez-le en poursuivant votre lecture !
Le mois de septembre est déjà bien entamé, et peut-être faites-vous partie des français qui ont profité de cette période pour instaurer de nouvelles (bonnes) habitudes. Pourquoi maintenant plutôt qu’en octobre ? Car inconsciemment nous sommes sensibles à l’effet « nouveau départ ». C’est précisément le terme employé par une économiste et psychologue de l’université de Wharton, qui a étudié l’impact des moments symboliques (une rentrée, un anniversaire, etc.) sur notre capacité à appliquer concrètement une nouvelle résolution (reprendre le sport par exemple). Elle parle du « fresh start effect », et que nous avons pris la liberté de traduire par « nouveau départ ».
Nous espérons que ce numéro vous intéressera et, qui sait, vous aidera à appliquer vos bonnes résolutions, maintenant ou à l’avenir. Que ce soit sur le plan financier, ou dans d’autres domaines de votre vie ! Les plus attentifs d’entre vous auront peut-être remarqué que nous avions déjà publié cert article en septembre…2023. Pourquoi cette répétition ? Car la répétition joue aussi sa part dans tout changement.
Comment prendre de nouvelles habitudes ? 4 conseils applicables au domaine de l’épargne
Paresse, procrastination, démarrage, etc. Dans son livre How to change et ses différentes interventions publiques, Katy Milkman identifie sept obstacles au changement qui nous limitent dans nos prises de décisions, notre passage à l’acte, et dans sa pérennisation. De quoi nous bloquer, par exemple, dans la mise en place d’une stratégie d’épargne et d’investissement. Pour engager un cercle vertueux, l’économiste américaine propose différents conseils simples, applicables au quotidien. Voyons quatre constats et quatre conseils applicables au domaine de l’épargne.
1.Vaincre le statu quo
L’être humain a une prédisposition naturelle pour la paresse, ou disons plutôt pour le statu quo. Ce mécanisme découle lui-même d’une réalité : toute action ou toute décision demande un effort, physique, intellectuel (comprendre un sujet nouveau), ou psychologique (vaincre sa peur). D’autant plus si les gains apparaissent lointains ou incertains, comme les placements financiers. Or ce biais peut également être exploité pour servir nos intérêts à long terme. Cela passe notamment par l’usage de services automatisés, permettant d’épargner ou d’investir tous les mois sans effort. On supprime l’effort, mais on produit des résultats sur le long terme.
2. Planifier pour ne plus remettre au lendemain
Automatiser est une solution, mais encore faut-il faire le premier pas !? Or on le sait bien, quoi de plus facile que de reporter ce « premier pas » au lendemain. Des habitudes simples mais essentielles suffisent à contrer cette tendance naturelle à la procrastination. Cela peut notamment consister à se fixer des délais rapprochés pour agir sans tarder sur un sujet, à l’image des devoirs scolaires que nous nous assignions que nous étions à l’école. L’occasion de ressortir votre « emploi du temps ».
Extrait du livre
« Si vous souhaitez changer votre comportement ou celui de quelqu’un d’autre, vous avez un énorme avantage si vous commencez avec un nouveau départ et qu’aucune vieille habitude ne joue contre vous. »
3. Miser sur l’effet « nouveau départ » pour se lancer
Nous l’avons dit, le démarrage reste souvent la phase la plus délicate d’un projet. Pour se lancer, on peut aussi aligner le moment de l’action avec un pic motivationnel lié au calendrier (nouveau mois, nouvelle année, rentrée des classes…). Ici l’effet « nouveau départ » joue à plein. La recherche montre que cet effet joue également avec une date symbolique à venir. Par exemple « en septembre prochain, je m’engage à reprendre le sport ». Autre option : rendre une activité plus agréable en recherchant des moyens amusants de poursuivre un objectif (jeu, émulation…).
4. Bien s’entourer, bien se former
L’entourage joue également un rôle essentiel dans le changement. S’entourer de personnes dynamiques, compétentes et positives peut aider à prendre les décisions. Ces stratégies ne s’appliquent pas seulement à la pratique sportive ou à la nutrition, mais aussi à l’apprentissage de nouvelles connaissances, notamment dans l’univers financier. Le baromètre annuel de l’Autorité des Marchés montre d’ailleurs que les épargnants se tournent d’abord vers leurs conseillers et vers leurs proches pour s’informer et prendre une décision en matière de placement financier. « Parlez-en parlez-en, il en restera toujours quelque chose » pourrait-on dire.
Article initialement publié en septembre 2023 et mis à jour en septembre 2025 pour intégrer de nouvelles perspectives.
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